Après ce bon petit déjeuner avec Clara et Kali, nous voici en route pour l’aéroport.
Le temps de se perdre dans l’aéroport – parce qu’on pensait mieux savoir que le chauffeur, moralité, toujours croire les Indiens – et Me voici au comptoir pour prendre mon avion.
Jusqu’à la douane aucun problème, mais lorsqu’ils ont regardé dans mon sac, ils m’ont déclaré grand gagnant du jour avec 5 briquets, une bouteille de liquide et un couteau Suisse : j’avais limite de quoi détourner une bonne dizaine d’avions. Résultat, je n’ai plus de couteau, Alice le briquet que tu m’as offert servira certainement beaucoup aux douaniers indiens, et j’ai quand même réussi a sauver le mousticlick en leur faisant une bonne dizaine de démonstrations.
Ensuite, je ne me presse pas, je prends un petit café et je discute avec un Indien qui fait de l’import/export de vins. Donc, plutôt sympa, jusqu’à ce que j’entende mon nom prononcé une dizaine de fois en simili-tamoul : et oui, ils m’attendent pour faire partir l’avion. Que du bonheur !! Mais grosse déception en arrivant dans l’avion après avoir traversé tout l’aéroport en courant (soit a peu près 50 mètres) : aucun applaudissement.
Le vol se passe sans problème, avec Friends et Scrubs donc ca passe plus vite, et 3 heures après me voici à Bangkok. Et là, le choc : j’arrive dans un vrai aéroport, propre, grand, avec tout plein de gens. Retour à la civilisation.
Le temps de tirer de l’argent, prendre un bus direction Khaosan Road, et me voici à la recherche d’une guest-house. Après avoir tourné pendant 20 mind pour chercher le Place Inn sur les conseils de Fred (rencontré à Hampi), je me pose finalement dans la moins chère que je trouve. Je découvrirai plus tard que la guest-house que je cherche était a l’opposée….
Je pose donc mes affaires dans ma chambre de 4 mètres carrés (sans salle de bain ni fenêtre), et je pars visiter ce pays inconnu. Khaosan Road est la rue où se retrouvent tout les backpackers qui sont à Bangkokn et apparemment je ne suis vraiment pas tout seul.
Après deux heures de ballade dans le quartier, je me pose dans un bar pour une première bière Thaï, et observer cette agitation. Dans la rue, il y a des dizaines de carrioles pour acheter à manger, des magasins et des étalages de vêtements tout du long, et en permanence un flot incroyable de personnes. Agoraphobes s’abstenir.
Ensuite, je retrouve Malin, qui est dans une guest-house pas très loin de Khaosan, et nous partons boire un coup. Et là, c’est le drame. On s’assoie sur des tabourets en plastique au milieu de la rue, qui sont censés former les assises d’un bar, et on commande à boire. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas de verres, donc ils te servent dans des seaux, les mêmes que pour faire des pâtés de sable. Autant dire que l’alcool est monté très viten surtout avec tout le monde qu’on rencontre : tout le monde paye des coups à tout le monde. A 2hn fermeture du barn mais pas de problème, il y en a d’autres ouvert. Le temps de raccompagner Malin (qui n’est pas capable de rentrer seule), et me voilà de retour pour continuer jusqu’à 4 h avant d’aller m’effondrer dans ma chambre sans fenêtre.
Le lendemain, réveil 13h30 (et merde j’ai raté le check-out), incapable de faire quoi que ce soit de la journée. Je squatte donc la guest-house de Malin, où ils diffusent des films pendant la journée. Et le soir, ça va un peu mieux, le temps de se faire faire un massage (et oui quand même!!) – sans finition, je vous vois venir. Et au dodo pour être en forme pour visiter.
Le lendemain, check-out pour trouver une autre guest-house avec fenêtre et dans un coin plus sympa. Puis direction le sud de la ville, avec Malin, pour aller poser mon sac d’extra-bagage au Sukhotai Hotel. Et bien on va se faire plaisir, c’est moi qui vous le dit. Ça va me changer de mes chambres sans fenêtre et avec douche commune.
Et puis ballade dans la ville, mais le problème, c’est que tout est fermé pour cause de funérailles de la soeur du roi. Donc retour vers Khaosan Roadn et là une foule incroyable de Thaïs pour assister aux funérailles. Marrant pendant 20 mins, mais impossible de voir quoi que ce soit. Heureusement, ils sont tout petit, donc c’est pas trop oppressant.
Ensuite, soirée cool, diner dans la rue, et bonne soirée à Khaosan avec des gens rencontrés dans ma guest-house. Couché 2h, c’est déjà plus raisonnable.
Le jour suivant, réveil 8h30 pour booker mon billet de train pour Chiang Mai, où je vais avec Katy, une allemande rencontrée la veille, pour faire un trek dans les montagnes. Après, on décide de prendre un tuk-tuk (un rickshaw thaï, à prononcer « touc-touc ») pour se faire une ballade dans la ville, et tout ça gratuitement puisqu’il gagne de l’argent quand il nous dépose dans des magasins. Il suffit juste de passer 10-15 min à l’intérieur, et après on continue. Surtout que c’est plutôt marrant, entre les tailleurs, les bijoutiers et les vendeurs de souvenirs, on se marre plutôt pas mal. Et on termine par un immeuble complet dédié à tout ce qui est relatif à l’informatique. J’ai faillit m’acheter un PC, je pense que je le ferai quand je repasserai dans 3 semaines.
Le soir, on prend un bus direction Chang Mai, mais pas un sleeper comme en Inde, un bus normal – sauf que l’intérieur est dépouillé ; heureusement, les routes sont meilleures qu’en Inde. J’arrive quand même a dormir (ça vous étonne ?), et à 6h du matin, réveil à Chang Mai.
et ben mon salaud t’as l’air de bien en profiter. Ca fait plaisir de te lire et de voir les photos
ca donne envie bordel.
bises ma caille et profite bien
(t’as test des champi?? 😉 )
bibi, il perd pas le nord lool
bises ma caille aussi…
( alors ? )